Au commencement apparaît le premier point, puis une ligne marque le mouvement.

Un motif vient,
il se répète en continu et tourne sur lui-même. D’autres viennent s’ajouter, se superposer, s’influencer et s’unir vers une cohésion graphique.
Dessiner l’expansion d’une forme s’apparente à une structure organique et prolifique dans laquelle l’imaginaire peut s’installer.

De l’abstraction vient alors des visages, puis des corps se dessinent, déambulent et s’entremêlent.
Les personnages se forment, se déforment, s’amusent, dansent, s’étonnent, tentent de communiquer, d’établir leur propre langage.
Quand certains s’interrogent sur leur existence
de papier, d’autres nous regardent comme s’ils pouvaient le percer et apercevoir notre monde.

Laisser les coïncidences lier l’ensemble.
Focaliser son attention créative dans l’instant présent. Observer simplement la ligne et les envolées du trait qui vagabondent sur le papier.
Entrer en introspection et apercevoir un monde intime qui était jusqu’à présent terré dans celui de l’invisible.